Découvrez les types de schémas électriques: Tout ce que vous devez savoir!

L’électricité, bien que souvent intimidante pour les bricoleurs amateurs, est principalement une question de logique. Il est essentiel de comprendre et suivre les règles de sécurité, en particulier les directives de la norme NF C15-100, surtout dans les zones à risque comme les salles de bains.
Cette norme spécifie aussi les limites de l’intensité pour les disjoncteurs en fonction de l’épaisseur des câbles. Par exemple, un disjoncteur de 16 A est nécessaire pour un câble de 1,5 mm², 20 A pour un câble de 2,5 mm², et 40 A pour un câble de 6 mm² (consulter le tableau de correspondance sur le site Kelwatt).

En collaboration avec Mondevis.com

A lire aussi : Installation d’un panneau secondaire pour une extension

Panneau électrique pré-câblé

Pour le bricoleur, opter pour un panneau électrique pré-câblé simplifie considérablement l’installation. Cela représente un gain de temps significatif tout en assurant le respect des normes de sécurité. Le coût supplémentaire par rapport à l’acquisition de composants séparés reste modéré.

Plans pour câblage d’interrupteurs va-et-vient et de télérupteurs

Interrupteur simple

L’installation d’un système d’éclairage contrôlé par un interrupteur est simple, à condition de suivre le code des couleurs utilisé par les électriciens professionnels, ainsi que le schéma électrique de votre domicile. On commence par une boîte de dérivation, d’où partent deux fils. Le fil de phase (rouge ou toute autre couleur sauf bleu – réservé au neutre – et vert, jaune, vert-jaune – réservés à la terre) est celui qui sera coupé et dirigé vers l’interrupteur. Le fil neutre (bleu) est conduit à la douille. Après l’interrupteur, le fil de phase change souvent de couleur pour devenir brun, noir ou gris (il peut être de n’importe quelle couleur sauf celles réservées au neutre et à la terre). Notez bien : un fil de terre doit toujours être disponible au niveau de la douille !

Interrupteur avec voyant témoin

Interrupteur à voyant

Lorsqu’un interrupteur est placé en dehors de la pièce qu’il contrôle (comme dans les salles de bains, les placards, ou les escaliers menant à la cave), il est préférable de choisir un modèle avec un voyant lumineux pour éviter de laisser les lumières allumées inutilement. L’installation du voyant nécessite de tirer un fil de neutre supplémentaire jusqu’à l’interrupteur.

A lire aussi : Comment installer et connecter des interrupteurs va-et-vient

Va-et-vient simple

Va-et-vient classique

Bien que redouté par de nombreux électriciens amateurs, le câblage d’un va-et-vient n’est pas si compliqué. Dans ce cas, on utilise des commutateurs (et non des interrupteurs simples) qui possèdent chacun une bascule à deux positions. Le principe de câblage reste identique à celui d’un interrupteur : le conducteur de phase est dirigé vers les commutateurs, tandis que le fil de neutre va à l’interrupteur. Deux fils de « navette » sont ensuite tirés entre les pôles des commutateurs pour permettre de contrôler l’éclairage depuis deux emplacements éloignés (comme les deux extrémités d’un couloir).

Va-et-vient avec lampe témoin

Va-et-vient avec indicateur

Ce montage répond aux mêmes exigences qu’un interrupteur à voyant : éviter d’oublier d’éteindre la lumière dans un endroit déserté, avec l’un des deux commutateurs placé hors de la pièce éclairée (typiquement, dans un escalier menant à la cave).

Télérupteur installé

Mise en place d’un télérupteur

Lorsqu’il est nécessaire de contrôler un point lumineux depuis plus de deux emplacements, le système de va-et-vient devient insuffisant. On opte alors pour un télérupteur, qui utilise un relais et des boutons-poussoirs. Chaque bouton est connecté au relais et à la phase, activant la commande par une simple pression.

A lire aussi : Qui est responsable en cas de dégradation sur un coffret EDF ?

Télérupteur intégré au panneau

Intégration du télérupteur dans le panneau électrique

Actuellement, la tendance est à l’intégration du télérupteur directement dans le panneau électrique, simplifiant ainsi l’installation et réduisant le bruit de fonctionnement typique de cet appareil dans les pièces à vivre.

Plans des circuits pour minuterie et sonnerie intégrées au panneau électrique

Minuterie intégrée au panneau

Minuterie centralisée dans le panneau électrique

La minuterie, un temps délaissée au profit du télérupteur, retrouve son importance avec la nécessité de réaliser des économies d’énergie. Auparavant indépendante, elle est désormais intégrée directement dans le panneau électrique, au même titre que d’autres équipements tels que le télérupteur ou le délesteur.

Sonnerie intégrée au panneau

Sonnerie centralisée dans le panneau électrique

Plutôt que de monter un carillon près de la porte d’entrée, il est désormais possible de positionner le module de la sonnette directement dans le panneau électrique, à l’instar d’autres équipements.

A lire aussi : Identification des différents circuits issus d’un panneau électrique

Installation d’un variateur

Variateur simple

Installation d’un variateur simple pour ajuster l’éclairage

Le variateur de lumière est devenu un dispositif essentiel dans toutes les pièces de la maison où il peut être utile de moduler l’intensité lumineuse, comme le salon, la salle à manger ou une chambre. Son installation n’est pas radicalement différente de celle d’un interrupteur.

Variateur remplaçant un va-et-vient

Installation d’un variateur en remplacement d’un va-et-vient

Il est maintenant possible de substituer les boutons d’un va-et-vient avec un variateur. Il est crucial de prêter attention au câblage lors de cette opération.

Télévariateur intégré au panneau

Intégration d’un télévariateur dans le panneau électrique

Ceci représente l’adaptation d’un variateur au système de télérupteur, avec une intégration directe dans le panneau électrique.

A lire aussi : Comment remplacer un va-et-vient par un variateur : plan de câblage

Plans de montage de délesteurs

Délesteur pour un circuit

Le délesteur est comparable à un poste d’aiguillage électrique qui privilégie certains circuits en fonction des besoins, afin de limiter la demande de courant par rapport à la puissance disponible de l’abonnement. Pour minimiser le coût de votre abonnement, il est judicieux de calculer précisément la puissance nécessaire pour vos appareils électriques, en utilisant un délesteur pour prioriser certains d’entre eux.

Délesteur pour trois circuits

Ce plan vous permettra de mieux gérer vos besoins en ajustant plusieurs circuits de votre installation électrique.

Relais heures creuses

Installation du relais « heures creuses »

Plusieurs fournisseurs d’énergie, y compris Engie, continuent de proposer des tarifs différenciés en fonction des heures de consommation. Un petit dispositif installé dans le panneau électrique permet de basculer automatiquement du tarif heures pleines au tarif heures creuses.

A lire aussi : Comment ajouter une prise de courant à un réseau existant

Plan d’installation des contacteurs EJP

Installation des contacteurs EJP

Le tarif EJP (Effacement des Jours de Pointe) offre pendant 343 jours par an un tarif proche de celui des heures creuses, peu importe l’heure. Durant 22 jours, répartis entre le 1er novembre et le 31 mars, le prix du kWh est plus élevé. Informé de ces jours, vous êtes incité à réduire votre consommation durant ces périodes de pointe. Ce petit contacteur, placé dans le panneau électrique, gère cette bascule automatiquement.  

Plans électriques pour la régulation du chauffage

Thermostat d’ambiance intégré au panneau

La régulation du chauffage est un facteur clé pour les économies d’énergie et le confort. La centralisation du contrôle via un thermostat d’ambiance peut être réalisée grâce à cet équipement, facile à installer.

Thermostat programmable hebdomadaire pour deux zones intégré au panneau

Une gestion avancée de votre système de chauffage électrique peut être réalisée grâce à la centralisation de ce type de thermostat multizones, programmable sur deux semaines. Le fonctionnement des radiateurs électriques est ainsi ajusté précisément selon vos besoins.

A lire aussi : Le switch : pour un réseau filaire simple et centralisé

Interrupteurs programmables mécaniques

La programmation de certains appareils électriques peut être simplifiée grâce à ce type d’appareil. Cela concerne par exemple une enseigne, une vitrine, mais aussi l’éclairage d’une cour ou d’une allée. La programmation se fait classiquement en tournant un bouton moleté, des segments permettant de définir les plages horaires. Il s’agit de l’application centralisée d’un programmateur de prise classique.

Interrupteurs horaires numériques

C’est la version moderne des interrupteurs programmables mécaniques. Plus précis et faciles à régler, ils permettent aussi un gain de place significatif dans le panneau électrique.

Installation

Notez cet article

Laissez un commentaire