Découvrez les meilleurs VMC double flux: Top 8 des modèles à haut rendement!

Une VMC simple flux évacue l’air pollué des zones humides comme la cuisine et la salle de bains, tandis que l’air frais entre par les zones de vie et les chambres. À l’inverse, la VMC double flux capte l’air extérieur à travers une entrée unique, souvent située sur le toit, et le répartit dans les pièces via des conduits. Son avantage principal est de conserver la majorité de la chaleur de l’air expulsé pour préchauffer l’air qui entre. Les deux flux d’air se rencontrent dans un échangeur thermique sans se mélanger, permettant ainsi le transfert de chaleur d’un flux à l’autre.

• L’échangeur thermique des VMC double flux, placé au sein du caisson, est équipé d’un système d’évacuation pour la condensation qui doit être connecté au système d’évacuation domestique.
• Il est crucial d’installer un siphon pour prévenir les odeurs désagréables.

Un réseau de conduits

Les VMC simple flux utilisent une turbine, tandis que les systèmes double flux en possèdent deux, généralement intégrées dans un caisson qui inclut aussi l’échangeur thermique. Une turbine aspire l’air pollué et l’autre insuffle l’air frais. Ce dispositif est également efficace quand les turbines sont séparées de l’échangeur, ce qui rend l’ensemble plus compact, plus facile à installer et moins bruyant. Les conduits qui desservent chaque pièce ne se connectent pas directement à l’échangeur, qui dispose généralement de quatre connexions (125 ou 160 mm de diamètre) pour l’arrivée d’air frais et l’évacuation de l’air vicié. Les conduits peuvent soit se connecter à d’autres conduits dans un réseau linéaire, soit à des caissons de distribution situés dans un plénum avec plusieurs sorties.
Inconvénient : l’installation d’une VMC double flux, avec son double réseau de conduits, est plus complexe.

Performance énergétique

Le rendement de l’échangeur, aussi appelé efficacité thermique ou taux de récupération de chaleur, est un facteur clé dans la performance de l’installation. Peu importe le modèle, le rendement diminue progressivement avec l’augmentation du débit d’air (92 % à 30 m³/h, 90 % à 100 m³/h, 86 % à 200 m³/h). Selon les fabricants, cela permet d’économiser entre 20 et 30 % sur les coûts de chauffage. Ce système est particulièrement efficace dans les logements bien isolés et étanches, comme le requiert la réglementation thermique de 2012 pour les bâtiments neufs.

Flexibilité grâce au by-pass

Les huit modèles de VMC présentés sont équipés d’un système de « by-pass ». Ce dispositif, qu’il soit manuel ou automatique, adapte la VMC à la température extérieure. Cette fonction est particulièrement utile en été : si l’air extérieur est plus frais que celui à l’intérieur, il est redistribué directement sans passer par l’échangeur, évitant ainsi de le réchauffer et remplaçant efficacement un climatiseur. Les modèles de VMC double flux avec by-pass intégré sont naturellement plus onéreux.
Les unités présentées sont également hygroréglables, c’est-à-dire qu’elles ajustent leur débit en fonction du taux d’humidité intérieur, contrairement aux modèles auto-réglables, moins coûteux, qui maintiennent un débit constant. Ce système prévient la formation de moisissures. Pour maintenir une efficacité optimale, il est recommandé de nettoyer l’échangeur et les filtres de la VMC deux fois par an. Pour un kit haut rendement, comprenant un caisson double flux, deux caissons de distribution, quatre connexions, un silencieux et un commutateur à deux vitesses, le prix varie entre 500 et plus de 2 500 euros, hors installation.

Installation dans les combles non chauffés ?

La majorité des VMC double flux et à haut rendement sont conçues pour être installées dans un espace chauffé. Toutefois, il existe des modèles adaptés aux combles non chauffés, tout aussi performants, équipés d’un système de dégivrage intégré (marques comme Sauter, Paul, Atlantic, etc.).
À partir de 1 000 euros.

Les filtres sont essentiels pour insuffler de l’air propre – exempt de pollens et autres particules – dans le logement, tout en protégeant l’échangeur thermique de l’encrassement lors de l’extraction. Pour l’insufflation, les filtres peuvent être moyens, fins ou très fins, allant du type M6 (particules moyennes) à F7 (particules fines) et plus. Pour protéger les équipements, les filtres à l’entrée d’extraction sont plus grossiers, allant du type G2 (grosses particules) à M5 (particules moyennes).

Moins de bruit pour les nouvelles VMC

Les VMC double flux modernes sont nettement moins bruyantes et peuvent être installées sans problème dans des pièces à vivre. Ainsi, les modèles avec caissons à suspendre dans le grenier cèdent la place à des modèles muraux compacts, installables dans une cuisine ou même dans un petit cellier ou un placard.

La VMC connectée

Les VMC s’inscrivent dans la tendance des appareils connectés. Un modèle performant ne se limite plus à un simple commutateur. Il est équipé d’un écran LCD en façade ou associé à un panneau de commande mural affichant les principales fonctions et modes de fonctionnement : manuel, automatique, temporisation pour la grande vitesse, by-pass… Ces paramètres sont souvent complétés par des informations telles que la température ambiante moyenne, la température extérieure, le taux d’humidité relative et le niveau de CO2. Tous ces réglages et données sont accessibles depuis une télécommande radio, et parfois même depuis une tablette ou un smartphone lorsque l’appareil est compatible avec la domotique.

Une VMC contrôlable via une tablette ou un smartphone grâce à une application dédiée (compatible Android ou Apple) peut être intégrée à d’autres dispositifs connectés de la maison, tels que le chauffe-eau, les radiateurs, les volets roulants ou l’éclairage. Pour cela, la VMC doit utiliser un protocole de communication (langage informatique) commun (KNX, X2D, MyHome…) ou un protocole permettant l’utilisation d’une passerelle pour connecter différents équipements.

Comparaison de plusieurs VMC double flux

Domotisable

Non Domotisable