En matière de travaux manuels, l’électricité peut souvent intimider les bricoleurs amateurs. Cependant, avec un peu de logique et une bonne connaissance des règles de sécurité, notamment la norme NF C15-100, particulièrement dans l’environnement de la salle de bain, on peut réaliser des installations électriques sûres.
Sommaire
Plans pour l’installation de tableaux électriques
Il est crucial de respecter les plans de câblage du tableau électrique résidentiel, souvent fournis par des fabricants reconnus (comme Legrand, par exemple). Cette documentation regroupe les schémas essentiels qui vous guideront dans vos installations
Ce plan de câblage représente une installation avec une alimentation monophasée de 18kVa ou plus, en accord avec les spécifications de la norme NF C15-100. Cette norme définit aussi la capacité maximale du disjoncteur en fonction du diamètre du câble utilisé. Par exemple, un disjoncteur de 16 A est requis pour un câble de 1,5 mm², 20 A pour un câble de 2,5 mm², et 40 A pour un câble de 6 mm² (consultez le tableau de correspondance ampérage-diamètre sur le site Kelwatt).
Pour les novices, choisir un tableau électrique pré-équipé au début de l’installation simplifie grandement la tâche. Cela représente un gain de temps important et assure le respect des normes de sécurité requises. De plus, le coût supplémentaire par rapport à l’achat de composants séparés reste modéré.
Plans et schémas pour l’installation d’interrupteurs simples et de télérupteurs
L’installation d’un système d’éclairage commandé par un interrupteur simple est à la portée de tous, à condition de suivre les codes couleurs utilisés par les professionnels et le schéma électrique de l’habitation. Tout commence par une boîte de dérivation d’où partent deux fils. Le fil de phase (rouge ou toute autre couleur excepté le bleu – réservé au neutre – ou le vert, jaune ou vert-jaune – réservés à la terre) est connecté à l’interrupteur. Le fil de neutre (bleu) est dirigé vers la douille. Après le passage par l’interrupteur, le fil de phase change de couleur pour devenir généralement brun, noir ou gris (il peut être de toute autre couleur sauf celles réservées au neutre ou à la terre). Attention : la présence d’un fil de terre est obligatoire au niveau de la douille !
Interrupteur avec indicateur lumineux
Lorsqu’un interrupteur est installé loin de la pièce qu’il éclaire (comme une salle de bains, un placard ou un escalier de cave), il est pratique d’opter pour un modèle avec un indicateur lumineux qui permet d’éviter de laisser la lumière allumée inutilement. L’utilisation d’un tel interrupteur nécessite de tirer un fil de neutre jusqu’à celui-ci.
Interrupteur va-et-vient simple
Bien que redouté par beaucoup d’amateurs, le câblage d’un interrupteur va-et-vient n’est pas si compliqué. Au lieu d’un simple interrupteur, on utilise des commutateurs ayant chacun une position à deux directions. Le principe de câblage reste similaire à celui d’un interrupteur simple : le conducteur de phase est connecté aux commutateurs et le fil de neutre à l’interrupteur. De plus, deux fils de liaison sont tirés entre les terminaux des commutateurs pour contrôler l’éclairage depuis deux endroits distincts, comme aux deux extrémités d’un couloir.
Va-et-vient avec indicateur lumineux
Cette installation répond aux mêmes besoins qu’un interrupteur avec indicateur lumineux : éviter d’oublier d’éteindre la lumière dans un lieu déserté, avec l’un des deux commutateurs placé hors de la pièce éclairée (typiquement dans un escalier de cave).
Installation d’un télérupteur
Lorsqu’il est nécessaire de contrôler un point lumineux depuis plus de deux emplacements, le système du va-et-vient ne suffit plus. On utilise alors un télérupteur, qui fonctionne avec un relais et des boutons-poussoirs. Chacun est connecté d’une part au relais, d’autre part à la phase, activée par une simple pression.
Intégration du télérupteur dans le tableau électrique
La tendance actuelle est à l’intégration du télérupteur directement dans le tableau électrique, simplifiant ainsi l’installation et évitant surtout d’entendre le bruit de claquement caractéristique de l’appareil dans les pièces à vivre.
Plans des circuits pour minuterie et sonnerie intégrées au tableau électrique
Minuterie intégrée au tableau électrique
Après avoir été délaissée au profit du télérupteur, la minuterie revient en force avec l’impérative nécessité d’économiser l’énergie. Autrefois autonome, elle est désormais installée directement dans le tableau électrique, à l’instar d’autres équipements tels que le télérupteur ou le délesteur.
Sonnerie intégrée au tableau électrique
Plutôt que de monter un carillon près de la porte d’entrée, il est aujourd’hui possible de positionner le module de la sonnerie directement dans le tableau électrique, à l’instar d’autres équipements.
Plans d’installation d’un variateur
Installation d’un variateur simple pour ajuster l’éclairage
Le variateur de lumière est devenu un dispositif essentiel dans toutes les pièces de la maison où il est utile de moduler l’intensité lumineuse, comme dans le salon, la salle à manger ou les chambres. Son installation ne diffère pas fondamentalement de celle d’un interrupteur simple.
Installation d’un variateur en remplacement d’un va-et-vient
Il est désormais possible de substituer les boutons d’un va-et-vient par un variateur. Cette modification nécessite une attention particulière lors du câblage.
Intégration d’un télévariateur dans le tableau électrique
Il s’agit d’appliquer le principe du variateur à un télérupteur, en intégrant directement l’appareil dans le tableau électrique.
Plans de montage de délesteurs
Le délesteur électrique agit comme un aiguilleur qui privilégie certains circuits selon les besoins, afin d’éviter une demande excessive de courant par rapport à la capacité souscrite. Pour optimiser les coûts, il est judicieux de calculer précisément la puissance nécessaire à votre consommation, en privilégiant certains appareils grâce au délesteur.
Ce schéma permet d’affiner encore plus les besoins en agissant sur plusieurs circuits de l’installation électrique.
Mise en place du relais « heures creuses »
Nombreux sont les fournisseurs, y compris Engie, qui proposent encore des tarifs différenciés selon l’heure de consommation. Un petit dispositif installé sur le tableau électrique permet d’activer ce système et de basculer entre le tarif heures pleines et heures creuses.
Plan d’installation des contacteurs EJP
Le tarif EJP (Effacement des Jours de Pointe) offre pendant 343 jours par an un prix du kWh proche de celui des heures creuses, quelle que soit l’heure. Pendant 22 jours, répartis entre le 1er novembre et le 31 mars, le prix du kWh est majoré. Informé de ces jours de pointe, vous êtes incité à réduire votre consommation durant ces périodes. Ce petit contacteur installé au tableau électrique gère automatiquement ce basculement.
Plans électriques pour la régulation du chauffage
La régulation du chauffage est un facteur clé d’économie d’énergie et de confort. Il est possible de centraliser l’action du thermostat d’ambiance grâce à cet appareil, simple à installer.
Une gestion avancée de votre système de chauffage électrique peut être réalisée grâce à la centralisation de ce type de thermostat multizones, programmable sur deux semaines. Ainsi, le fonctionnement des radiateurs électriques peut être ajusté avec précision selon vos besoins.
Le fonctionnement de certains appareils électriques peut être programmé simplement avec ce type d’appareil. Cela s’applique à une enseigne, une vitrine, mais aussi à l’éclairage d’une cour ou d’une allée. Le réglage se fait traditionnellement par la rotation d’un bouton moleté, des segments définissant les plages horaires. Cela représente une application centralisée d’un programmeur de prise classique.
C’est la version moderne des interrupteurs programmables mécaniques. Plus précis et faciles à régler, ils offrent aussi un gain de place significatif au tableau électrique.
Plans d’installation des protections spécifiques
Un coffret spécifique est essentiel pour assurer une protection